A l’instar de plusieurs personnalités et institutions du pays, l’Ecole de Droit et des Sciences Economiques des Gonaives (EDSEG) a été épinglée dans les rapports d’enquête publiés par l’unité de lutte contre la corruption (ULCC). Cet organisme dirigé par Hans Joseph recommande la mise en mouvement de l’action publique contre Roland Paphius, secrétaire générale de l’EDSEG, Chedlie Cherenfant, administratrice et Daniel Dupiton, vice-doyen aux affaires académiques « pour respectivement, détournement de biens publics et trafic d’influence ».
L’école de droit et des sciences économiques des Gonaïves se retrouve éclaboussée, suite aux 10 rapports d'enquête relatifs à des cas de corruption publiés le 25 août 2022 par la direction de l’unité de lutte contre la corruption (ULCC). Selon ce rapport, plusieurs retraits sont effectués sur des comptes de l'EDSEG à des fins personnelles et ces transactions sont surtout l'œuvre de Roland Paphius de complicités avec d’autres personnels de l'École dont Chedlie Cherenfant.
« Dans le but de mettre un terme à toutes ces gabegies administratives, le rectorat de l’UEH a été amené à bloquer l'accès des comptes bancaires aux responsables de l’EDSEG en procédant au changement des noms des signataires. Mais, cette mesure de redressement a été vite contournée par Madame Cheddlie Cherenfant, Luc Benoit Pierre et Carlo Pierre-Gilles qui ont ouvert un compte courant No. 1844101 à la Capital Bank, le 22 février 2021, tout en se gardant de mentionner le nom de l’EDSEG dans le document d’ouverture dudit compte », a révélé le rapport de l’unité de lutte contre la corruption.
Outre ces problèmes administratifs et financiers, sur le plan académique, le rapport relate que « Nombre de postulants ayant pris part aux examens d'entrée à l’EDSEG n’ont pas eu à présenter leur diplôme de fins études secondaires ».
Par Billy Doré
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