La tranquillité de Port-de-Paix, une commune du département du Nord-Ouest, a été brusquement perturbée dans la soirée du vendredi 3 mai 2024, vers 21 heures, par une évasion spectaculaire à la prison civile locale. Cet incident a permis à plusieurs détenus, y compris des criminels, de s'échapper, laissant derrière eux morts et blessés. Face à cette situation, les forces de police se lancent à la poursuite des évadés.
Environ une trentaine de prisonniers ont réussi à s'évader lors de cette évasion à la prison civile de Port-de-Paix. Selon un bilan partiel, au moins 5 personnes ont perdu la vie, et plusieurs autres ont été blessées.
L'ensemble de la ville est plongé dans un état d'agitation extrême. Des bruits de détonations ont retenti avant même l'évasion, signe annonciateur d'un incident majeur, selon les informations parvenues à la rédaction. Actuellement, selon le substitut commissaire du gouvernement Me Jeir Pierre, les forces de police sont instruites de traquer ces anciens détenus, dont certains sont réputés pour leur dangerosité.
« L'évasion concerne une seule cellule qui contenait "des condamnés violents », a précisé M. Pierre dans une entrevue accordée hier à Magik 9.
Le substitut du commissaire du gouvernement, Jeir Pierre, a précisé que deux policiers ont été retenus dans le cadre de l'enquête. Il s'agit de l'inspecteur Smith et d'un chef de poste.
Cela fait désormais plus d'un mois que les principales prisons du pays, notamment le pénitencier national et la prison civile de Croix-des-Bouquets, ont été la cible d'attaques armées, provoquant l’évasion des détenus. D'autres établissements pénitentiaires ont été le théâtre de tentatives d'évasion, comme récemment à la prison civile de Hinche. Cette dernière tentative s'est soldée par la mort d'au moins deux détenus et trois agents blessés.
Par: Daniel Zéphyr
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